
A Montmartre, le corps mutilé d’un marchand de biens, Cauri Marquet, est retrouvé au pied d’un escalier rue Caulaincourt. Bras et jambes découpés avec une précision chirurgicale : un crime atroce qui bouleverse le quartier.
Très vite, les soupçons se portent sur John, un boucher à la gouaille colorée, figure bien connue du village montmartrois. Ses couteaux, son conflit ouvert avec la victime et son alibi bancal font de lui le suspect idéal.
Marian, flic de la Crim’, et son équipe héritent de l’enquête. En explorant le quartier, ses cafés, ses commerçants et ses marchés, elle découvre que Cauri traînait une réputation sulfureuse.
Dans ce décor de carte postale, les façades se fissurent révélant rancunes de propriétaires, désespoirs de SDF, colères politiques et fantômes intimes.
Les fausses pistes s’accumulent, les incohérences se multiplient. Le crime, soigneusement mis en scène, semble conçu pour égarer les enquêteurs.
Dans ce polar montmartrois, entre gouaille et noirceur, humour et tragédie, la vérité émerge moins des preuves que du jeu des apparences. Au 49 bis, derrière les vitrines et les comptoirs du “village” de la Butte parisienne, se cache une violence insoupçonnée – celle des rancunes, des solitudes et des illusions
perdues.